Ca y est, après moultes toiles, je me suis enfin lancée dans la réalisation de la veste de costume de Chéri d'Amour.
Pour un résumé des étapes précédentes, c'est ici
Décatissons peu, décatissons bien
Tout a d'abord commencé par une grosse frayeur avec le décatissage du tissu.
J'ai longuement hésité sur la méthode à suivre : trempage et repassage, repassage uniquement, pressing, ... Mais comme il y a plein d'étapes du livre de Sébastien Espargilhé qui demandent un repassage vapeur, j'en ai conclu que je ne pouvais pas m'affranchir du repassage.
Dans un premier temps, j'ai sorti le fer à repasser en mode vapeur et une pattesèche. Catastrophe, le tissu ressortait tout gondolé !!!
J'ai donc transformé ma pattesèche en pattemouille et répété l'étape du repassage vapeur. Aïe aïe aïe ! C'était toujours gondolé.
Là, j'avoue que j'ai eu un petit coup de stress.... J'ai alors fait tremper mon tissu dans l'eau froide (mais pas trop froide quand même) puis sécher à plat sur l'herbe au soleil (et c'est là que j'étais contente d'être chez mes beaux parents qui ont un grand jardin, cela aurait été bien plus compliqué dans notre appartement).
Le tissu est ressorti tout lisse, tout beau, il ne restait que les marques de pliage (plis marchand très marqué, les autres un peu moins).
J'ai donc ressorti le fer vapeur, repassé avec une pattesèche puis une pattemouille et de nouveau obtenu un tissu tout gondolé.
Pour le coup, ce n'était plus un petit coup de stress mais un GROS coup de stress !
Chéri d'Amour a essayé de me rassurer et suggéré de passer par le pressing mais j'avais toujours en tête toutes les étapes ultérieures qui demandaient un passage vapeur. Comment faire si le tissu ne supporte pas le fer ?
Passablement dépité, j'ai rangé mon tissu et opté pour le tricot histoire de me changer les idées.
Quelques jours plus tard, j'étais toute seule à la maison, j'ai ressorti le tissu, le fer et ma pattesèche. J'ai recommencé mon repassage à la vapeur et j'ai bien insisté encore et encore (c'est que le début, d'accord, d'accord) et là, MIRACLE !, le tissu s'est enfin lissé. Grand ouf de soulagement dans la salle, mon projet était sauvé (ou en tout cas, il allait pouvoir continuer à avancer).
Découpage des pièces
Dans la foulée, j'ai sorti mon patron et marqué les pièces à découper. Ce fut laborieux car en plus des contours donné dans la planche à patron, il fallait ajouter ce qu'on appelle des relarges. Elles ne sont pas partout et jamais de la même valeur mais elles permettront de faire quelques ajustements au besoin.
Je ne suis pas sûre que cela serve plus tard pour agrandir le costume si Monsieur prend du poids, car je me dis qu'il resterait de vilains plis au niveau des anciennes coutures mais pour l'instant je ne cherche pas plus loin et je suis le guide à la lettre.
Ensuite, j'ai pris une grande inspiration et enfin découpé mon précieux tissu.
Je suis bien contente d'avoir pu caser dans la même largeur le devant, le côté et le dos. C'était ricrac mais c'est passé et ça me permet de moins m'inquiéter sur le fait d'avoir assez de tissu pour la suite.
Mise au double
Ensuite, histoire de faire les choses bien, j'ai procédé à la mise au double : il faut marquer les contours des pièces, les pinces, les repères, ... avec un fil de bâti en faisant un point avant et en laissant une boucle de fil après chaque point.
Une fois ceci fait (et c'est très loooooong), il faut écarter les deux pièces de tissu pour tendre le fil et couper entre les pièces. Le marquage est alors sur les deux pièces de façon rigoureusement identique.
Et voilà, la préparation des pièces est faite, j'en suis maintenant à la page 4 sur 100 ! :-o