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La robe de St-Valentin du 18 février

Cette année, pour mon anniversaire, j'ai reçu le patron de couture de la robe Magnolia de Deer & Doe. Et comme le Père Noël m'a fait un joli chèque, j'en ai profité pour acheter une belle viscose chez La cousine.

Comme à chaque fois que je me fixe une date objectif, je finis en retard (par exemple le débardeur d'été terminé en septembre), j'ai prévu beaucoup de marge avec pour objectif de finir ma robe pour la St-Valentin. 1 mois et demi pour faire une robe, tranquille !

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Ce site, qui propose des "Des tissus biologiques et durables, bons pour l'environnement et bons pour vous..." est une jolie trouvaille car j'étais vraiment embêtée par l'impact écologique de la viscose et je me demandais par quoi la remplacer. Pour retrouver la fluidité de la viscose, il y a bien la soie mais, pour le coup, c'est la mort du ver à soie qui me chagrine.
J'ai donc opté pour une viscose Lenzing™ Ecovero™, qui n'est certes pas parfaite, mais qui offre à mon sens un bon compromis.

J'ai également complètement flashé sur leur biais Nirvana qui n'est certes pas GOTS mais au moins Oeko-Tex.

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Parlons maintenant de la réalisation de la robe.

Pour commencer, la toile était indispensable pour valider l'ajustement poitrine (team SBA-Forever).
J'ai fait un mix entre une taille 38 à la poitrine, 41 à la taille et 40 aux hanches. D'office, j'ai fait ma toile avec un SBA de 2cm et j'ai descendu la ligne de taille de 2cm également. C'est ce que j'avais fait pour Safran et je me suis dit que le buste de base devait être le même entre les deux patrons.

Finalement, j'avais vu trop grand et ça flottait de partout. J'ai donc réduit la taille à un 40 et fait un 36 au niveau de la poitrine, tout en gardant une taille 38 pour la ligne d'épaule.
Une fois ces modifications effectuées, j'ai ajouté des manches à ma toile histoire de valider les dimensions jusqu'au bout. Et là, c'était bancal, les manches avaient tendance à remonter car l'emmanchure était un poil trop bas et ça faisait pocher la poitrine. J'ai donc fait une dernière modification en faisant une taille 36 également sur la ligne d'épaule.

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Maintenant, on se lance

Comme souvent, il y a un petit moment d'appréhension au moment de couper mon précieux coupon, mais il faut bien se lancer.

La réalisation de la robe s'est déroulée sans accroc, surtout que je m'étais déjà fait la main sur la toile. J'ai choisi de doubler le haut pour des finitions impeccables car j'avais peur que cela fasse moche de cranter les découpes princesses et de les surfiler ensuite.
J'ai eu quelques soucis pour poser mon biais à l'encolure mais après avoir décousu soigneusement deux fois, j'ai réussi à avoir un rendu convenable.

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Arrive le moment de la ceinture : comment finir mes coutures ? Au début, je voulais faire une couture anglaise mais il y avait trop d'épaisseurs au niveau de l'arrivée de l'encolure. J'ai hésité ensuite à les ganser avec mon joli biais mais j'avais peur de ne pas avoir assez (je voulais l'utiliser pour l'ourlet de la robe). Alors j'ai finalement opté pour une ceinture doublée avec finition par une couture à la main (c'est dire si j'étais motivée !).

Je ne finirai jamais à temps

Et je crois que c'est à ce moment là que Gizmo est tombé malade et que j'ai enchaîné et que mon dernier week-end couture avant la St-Valentin est tombé à l'eau…

Pour gagner du temps et parce que je trouve le rendu tout à fait correct, j'ai sorti ma surjeteuse pour surfiler toutes les pièces qui restaient : les manches et les côtés de la robe.
Vint ensuite, le moment que j'appréhendais le plus : la pose de la fermeture invisible. A un moment, j'ai hésité à utiliser une méthode alternative qui consiste à bâtir les côtés ensemble et à surpiquer la fermeture invisible en place. Au moins, j'avais la garantie que mes bords resteraient joints et la fermeture serait relativement invisible puisque mon fil était de la même couleur que le tissu. Mais, quitte à avoir passé du temps sur cette robe et à m'être appliquée, autant y aller jusqu'au bout.

Et vous savez quoi ? Ca s'est bien passé ! Si, si, si !!!!
Bon, j'ai eu quelques soucis au niveau des extrémités pour faire la jonction entre les bords assemblés et la fermeture mais tout de même, le résultat est là : ma fermeture invisible est invisible !

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Après ça, rien que du très banal : froncer les manches, résorber l'embu, coudre les manches (et devoir découdre juste à un endroit où il y avait un pli).

Et puis ce fut le tour de l'ourlet. A ce moment là, on était la veille de notre repas de St-Valentin (qu'on avait prévu de faire le 18/02 et pas le 14/02). J'ai voulu y aller rapido et, forcément, le résultat n'était pas là.
J'ai donc renoncé (après tout, j'avais d'autres robes à me mettre) et le lendemain, j'ai tranquillement décousu le biais et fini correctement mon ourlet.

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Et voilà; ma robe était bien prête le jour J mais non lavée et non repassée et ça, pour de la viscose, ça ne pardonne pas. Du coup, j'en ai mis une autre ;)

Au final, j'ai un sentiment mitigé sur cette robe. Le dos est carrément canon avec son joli noeud mais ça poche encore au niveau de la poitrine et puis je trouve que les manches mériteraient d'être un peu plus longues car elles ont tendance à remonter.
Pour la poitrine, il faudra que je vois à l'usage, avec un soutien gorge et en me tenant bien droite. Pour les manches, il n'y a pas grand-chose à faire.

En tout cas, je suis tout de même fière de ma cousette. Le tissu est super beau et ma fermeture invisible me met en joie.

Coût total : 47€ de tissu, 14€ de biais et 9€ de fournitures diverses (fil, élastique, zip), soit 70€ pour ma robe post-St-Valentin.

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