Souvenir d'un déménagement mouvementé

Croyez en ma longue expérience :

Les déménagements, c'est comme le service militaire : on en chie sur le coup mais une fois que c'est fini, ça fait plein de souvenirs à raconter entre potes !

Et le déménagement que j'ai fait ce jour là n'échape pas à la règle.

Il faut dire aussi que je l'avais cherché. La veille au soir, j'avais cédé aux sirènes de la tentation en acceptant une invitation aux Qwartz Awards : champagne, buffet, musique électroniques et la ô combien utopique présence de Bjork ? Oui, oui, je sais, j'aurais du dire non.... Mais il faut croire que mes oreilles et mon estomac ont su prendre le dessus. ;)

La journée commence donc après une courte nuit de sommeil et bien sûr, il pleut. (Que celui qui a déjà déménagé par jour de grand beau temps ose lever le doigt, je ne le croirai pas !)

Mon cher et tendre part chercher les croissants (bah oui, les copains déménageurs, c'est comme les poissons, faut mettre de la nouriture pour les appater :-p) et arrivent les premiers copains.

Là, première constatation : suite à une erreur de coordination, ou un défaut d'évaluation, ou tout bêtement déjà l'influence du pas de bol, les dits copains sont venus sans diables (je parle bien sûr des trucs à roulettes qui aident à déplacer les gros machins sans effort, pas du monsieur rouge avec une longue queue et des papattes poilues).
Mais à tout problème s'oppose une solution : il suffit de retourner les chercher à .... Rosny. Mais.... euuuuh.... j'habite à Puteaux, moi, c'est à l'autre bout !
Oui mais ça roule bien, tu verras.
Et là, paf, sans m'en rendre compte, je venais déjà de me prendre une heure dans la vue.

Pendant que les hommes vont accomplir leur devoir d'hommes forts, les femmes que nous sommes attendons, non pas comme Pénélope en tissant notre toile, mais comme toute gourmande qui se respecte : en attaquant le sac de croissants. Miam !

Et nous attendons....

Et nous attendons....

Et nous attendons....

Et force est de constater que le deuxième renfort n'est pas arrivé.
Un coup de portable : pas de réponse
Re-portable : toujours pas de réponse
Hésitations, tergiversations... aller, tant pis, je tente le téléphone fixe, tant pis pour les colloc' !
Et puis ça servait à rien de stresser, y en avait un qui était déjà levé. Mon déménageur par contre, dormait encore. Mais il parait que c'était la faute de son réveil :-p

Bon, aller, finalement tout le monde arrive et on commence.

Finalement, le chargement se passe beaucoup plus rapidement que prévu et le quatrième larron appelé en renfort suite à un gros coup de stress se retrouve bêtement à 1h de métro de chez moi alors que nous voilà déjà sur le point de partir.
Pauvre de lui. Le voilà obligé d'attendre le temps qu'on traverse Paris... (comme quoi, ça servait à rien de paniquer :-p)

Dernier regard à l'appart. Je ferme la porte et là.... échec critique ! Quelqu'un (dont nous tairons le nom par pure courtoisie (pitié ? ;) ) à son égard) vient de faire tomber la clef du camion dans la cage d'ascenseur.
Et là : c'est le drame.

La conclusion de cette histoire ? Plus qu'un an et on recommence ! :-D

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:-) ;-) :-/ :-D :-( :-o ;-(