L'exposition est quasiment finie mais il est encore temps d'en parler.
Le grand palais héberge jusqu'au 6 janvier quatre motrices et une foultitude d'objets que le monde ferroviaire a inspiré.
Des affiches, des textes, des photographies, des ambiances sonores... Il y a ici tout un univers fascinant.
Il faut reconnaître aux organisateurs le mérite d'avoir eu de l'imagination. La disposition des oeuvres, leur présentation, l'interactivité¦ il y a ici quelque chose que l'on voit rarement.
La première réaction qui m'est venue à l'esprit est : ils se sont faits plaisir.
Oui mais voilà , le problème est peut-être là .
A trop vouloir se faire plaisir, on oublie parfois des considérations pratiques : éclairage de pleine face qui empêche de voir la moité des affiches, navigation interactive qui soumet l'ensemble du public à la volonté des rares élus ayant eu accès aux manettes, légendes masquées par la position des tableaux, ....
Le travail semble parfois un peu bâclé.
Je ne ferai pas de commentaire sur la température sous la verrière. Ce problème est inhérent au grand palais et indépendant de l'exposition.
Il n'empêche, attendre 1/2h dans un tel froid pour monter dans la cabine du TGV, il y a là aussi de quoi décourager.
Bilan plutôt mitigé, donc.
Cette exposition vaut indubitablement le coup d'être visitée mais elle laisse un arrière goût d'imperfection, une envie de dire "revenez en deuxième semaine quand le travail sera vraiment fini".
Beaucoup d'imagination, mais peu d'application.
Peut mieux faire, donc.