Chez Aimline - Mot-clé - Théâtre et cinémaDe la couture, du cartonnage, de la peinture et un peu de blabla.2024-03-14T16:27:19+01:00Aimlineurn:md5:bec383319a381612f91825fe4cb3a642DotclearBritannicusurn:md5:e27aeb2a335b673e0376f40bde3005332008-04-07T23:06:00+00:002018-10-19T13:10:04+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>A peine rentrée de vacances, voilà que je replonge dans ma série "Sudden théâtre" pour aller voir Britannicus (Racine, encore et toujours)</p>
<p>Mise en scène beaucoup plus classique qu'Andromaque mais non exempte de surprises.<br />
Lorsque la servante d'Andromaque se transforme cette fois en Agrippine, fille, soeur, femme et mère d'empereur, ça cartonne !</p>
<p>Nous retrouvons de nouveau Phyrrus / Burrhus, Puck / Oreste / Britannicus.... Quelle plaisir que cette troupe du Sudden théâtre !<br />
Ceci dit, je concède avoir été un peu déçu par Britannicus... Mais je ne saurais dire si c'était une faiblesse d'acteur ou si c'était le rôle même de jeune adolescent timide et hésitant.<br />
La plus grande surprise vient de Néron. Jeu timide, lui aussi, au début mais qui prend de plus en plus d'ampleur au long de la pièce lorsque l'empereur sombre dans la folie et la démesure. Avouons le, il m'a par moment donné la chair de poule !<br />
Agrippine, comme je l'ai dit plus haut, surprenante de contraste par rapport à son rôle précédent. Autoritaire, froide, calculatrice. Impressionnante !<br />
Quant à Burrhus <mode-fille-hystérique-on><em>il est toujours aussi mignon !!!!</em><mode-fille-hystérique-off> ;-)</p>
<p>Bref, très très très bonne pièce, comme toutes celles que j'ai vu au Sudden Théâtre (c'est la troisième tout de même !) et en plus, celle-ci, passe encore ! :-)</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/04/07/153-britannicus#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/180Andromaqueurn:md5:ad163884b6c2636538751a15b0bb5a932008-03-29T20:56:00+00:002018-10-19T13:08:55+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>Andromaque, Racine.... souvenir d'école. Pas forcément sublime, certes. Un peu comme toutes les pièces que l'on étudie. A croire que les cours de français s'accordent mal avec la beauté des alexandrins.<br />
Mais là, il ne s'agit pas d'étudier, il s'agit de voir. Et ça change tout !</p>
<p>Petite crainte au début en voyant arriver les premiers acteurs en tenue militaire moderne. Euuh.... qu'est-ce qu'ils nous ont fait là ?<br />
Mais la crainte ne dure pas.</p>
<p>Il est un peu étrange de trouver dans le rôle d'Oreste le Puck du Songe d'une nuit d'été mais après tout, c'est aussi ça la magie du théâtre ;-)</p>
<p>Arriverais-je à faire ressortir l'émotion que j'ai ressenti en assistant à cette pièce ? J'en doute.<br />
Je pourrai bien sûr parler du jeu des acteurs,<br />
De la beauté du texte,<br />
De la qualité de la mise en scène<br />
...<br />
Mais critique est un métier qui ne s'improvise pas.</p>
<p>Disons simplement que j'ai été marqué par la scène où Hermione se livre à son combat intérieur : Phyrrus doit-il mourir ? ou du jeu on ne peut plus moderne d'Hermione et Oreste, ou comment convaincre un homme de tuer son ancien soupirant.</p>
<p>Une excellent pièce, donc, mais malheureusement plus à l'affiche....</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/03/29/152-andromaque#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/179Théâtre - La Star'Acturn:md5:d17ca1695fb15286a9642ed7749d6db02008-03-16T18:46:05+00:002015-05-12T08:14:58+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>La Star'Act, c'est la Star'Ac version théâtre.<br />
Trois candidats sélectionnés pour leur.... talent (?) participent à une émission à l'issue de laquelle l'un d'entre eux sera élus par le public et deviendra une star.</p>
<p>A première vue, l'idée est sympathique.<br />
A seconde vue aussi.</p>
<p>En fait, c'est le bon mot, c'est une pièce <em>sympathique</em>. Un peu potache et bon enfant.<br />
Mais tout cela manque de consistance et l'on assiste plus à une succession de sketchs d'amateurs qu'à une vraie pièce de théâtre.<br />
Les traits des personnages sont forcés à l'extrême, les gags un peu lourds parfois....</p>
<p>Bon, j'avoue, j'ai ri moi aussi. Il y a des moments vraiment drôles. Mais l'on en ressort vaguement déçus avec l'impression que l'idée de départ aurait pu être poussée plus loin.</p>
<p>C'est dommage.</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/03/16/143-theatre-la-star-act#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/173Théâtre - Jupe obligatoireurn:md5:a60d9b118e7dfa851a8da9473e876b532008-02-28T22:47:00+00:002018-10-19T13:05:02+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>C'est l'histoire de France, une fille coincée et archi timide qui écrit des scénarii dans l'ombre de son ex-mari, personne macho et imbu de sa personne.</p>
<p>Celui-ci lui demande de lui écrire un nouveau scénario sur ... le milieu échangiste.</p>
<p>Difficile de trop en dire sans gâcher l'effet de surprise... Mais pour résumer, c'est une pièce très drôle. Pas toujours très fine, certes, mais l'on ne s'ennuie pas.<br />
Un grand bravo à Olga Sekulic qui joue le rôle de France. A ce niveau là, réussir à jouer de manière si naturelle la fille coincée, c'est soit du vécu, soit une preuve de talent ;-)</p>
<p>Alors si vous n'avez pas peur des sujets un peu ''osés'', si vous n'avez pas peur de passer 1h30 coincé sur votre fauteuil (dans Petit théâtre du Gymnase, il y a "petit"), si vous voulez passer un bon moment, courrez y vite, vous ne serez pas déçus.</p>
<p><em>Pour plus d'infos sur la pièce, <a href="http://www.jupeobligatoire.com/" hreflang="fr" target="_blank">cliquez ici</a></em></p>
<p>.</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/02/28/141-theatre-jupe-obligatoire#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/171Théâtre - Une heure avant la mort de mon frèreurn:md5:8af74c1008b467c21dab68ae01ef81d72008-02-17T22:35:00+00:002018-10-19T13:03:44+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>La pièce commence dans la pénombre.<br />
Martin est allongé sur un banc et songe à haute voix. Ce soir, il sera pendu pour meurtre.<br />
Il a demandé à voir sa sœur Sally avant de mourir, elle ne l'a pas contacté depuis son emprisonnement et pourtant elle est venue.</p>
<p>La pièce commence lentement, les personnages se posent, se cherchent.</p>
<p>L'atmosphère est lourde et oppressante. Pas seulement parce qu'il s'agit ici de la dernière heure d'un homme mais parce que derrière ces années d'emprisonnement les rancoeurs entre le frère et la sœur sont toujours à vif.</p>
<p>Chacun est tour à tour la proie et le chasseur. Cherchant la fêlure, la faille, le pourquoi d'une blessure qui nous échappe encore.</p>
<p>Mise en scène des souvenirs. La pièce nous projette 5 ans, 10 ans, 15 ans en arrière. Martin et Sally se déchirent en prenant leurs petits arrangement avec la vérité.</p>
<p>Moment fort que cette pièce de théâtre, la tension à la fin de la pièce est palpable.<br />
Chapeau bas aux acteurs qui vivent à fond leur rôle. Ici, l'émotion n'est pas feinte.</p>
<p>Difficile d'en sortir le coeur léger, certes. Mais c'est une très belle adaptation de l'oeuvre de Daniel Keene qui mérite d'être vue.</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/02/17/140-theatre-une-heure-avant-la-mort-de-mon-frere#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/170Tout sur Roberturn:md5:24a0ab7910193b643acd729b6af274652008-02-14T21:56:43+00:002015-05-12T08:14:58+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>En cette Saint Valentin 2008, pour couper court au sentimentalisme gnangnan et à ces dégoulinades de romantisme, j'avais décidé de longue date d'aller au nouveau spectacle de Fabrice Luchini.</p>
<p>Quoi de mieux qu'un tête à têtes misogyne et iconoclaste pour mieux piétiner cette fête mercantile ?</p>
<p>Notez, hélas, le 's' du tête à têtes... Malheureusement, je n'ai pas été la seule à avoir eu cette idée....</p>
<p>Me voilà donc au théâtre de la Renaissance, piaffant d'impatience au milieu d'autres jeunes filles en fleur, aspirant à s'abreuver de verve et de prose Luchinienne.</p>
<p>Ca commence par du Paul Valéry et ça fini sur du Johnny Halliday. Les chemins qui mènent à ces deux extrêmes sont tortueux mais parsemés de réflexions, d'humour, de jubilations.</p>
<p>L'on rit beaucoup et c'est peut-être cela qui surprend.</p>
<p>Je n'étais pas allée écouter Fabrice Luchini au moment des lectures de Céline ou autres poésies et sans doute certains <em>intellectuels</em> seront-ils choqués de ce passage de plus en plus marqué vers un registre comique (le one man show pointe de plus en plus le bout de son nez).</p>
<p>Pour ma part, ce furent deux heures de délicieuses jouissances linguistiques. <br />
Fabrice Luchini sait manier le verbe que cela soit pour disserter sur Roland Barthes ou pour rire de Robert.</p>
<p>Mais qui est Robert ? <br />
Robert, c'est un spectateur, comme vous et moi, qui a su rentrer dans la postérité. <br />
Robert c'est l'archétype du mâle avec un grand 'M'. <br />
Robert c'est celui qui souhaite ne pas être là.</p>
<p>Alors.... serez-vous vous aussi des Roberts ? :^)</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/02/14/136-tout-sur-robert#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/167Trainspottingurn:md5:ac9af247a10f2984a5661a880f1cf4582008-02-01T23:09:00+00:002018-10-19T13:01:32+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>Vendredi soir, j'ai cédé à la curiosité et je suis allée voir au théâtre <em>Trainspotting</em>.</p>
<p>Tout a commencé par la vision fortuite d'un flyer au centre d'activités où j'ai cours de dessin. Trainspotting ? Au théâtre ? La chose parait tellement impossible qu'il n'est pas possible de passer à côté et de ne pas pouvoir répondre à la question "Comment est-ce possible ?"</p>
<p>Me voilà donc au théâtre Azimut l'esprit ouvert et prête à me laisse surprendre.</p>
<p>Décors minimalistes : un écran blanc, deux blocs blancs. Point final.<br /></p>
<p>Arrive Mark :<br /></p>
<p><em>Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourself.</em><br />
<em>Choose your future.</em><br />
<em>Choose life.</em><br />
<em>But why would I want to do a thing like that? I chose not to choose life: I chose something else. And the reasons? There are no reasons. Who needs reasons when you've got heroin?"</em></p>
<p>Les scènes s'enchaînent, certaines adaptées à la sauce française, mais toujours l'esprit du film de bout en bout. Et toujours pour moi la même conclusion : comment à sa sortie a-t-on pu accuser ce film de faire l'apologie de l'héroïne ? Non, vraiment, ça donne pas envie.</p>
<p>Que dire de ce moment de théâtre ?<br />
Mark impeccable, froid, méthodique, sans scrupule. Le personnage exact du film.<br />
Quant aux autres.... ils ont beau être secondaires et avoir peu de présence sur scène, c'est encore trop. Trop caricaturaux, trop creux... A la limite du supportable pour certains.</p>
<p>Bilan ?<br />
Une bonne sortie tout de même car il est des curiosités qu'il faut savoir ne pas manquer.</p>
<p>Peut-être devrais-je également lire le livre pour me sortir du formatage que le film n'a pas manqué de m'imposer. Car avant le film, il y a eu un livre et ça, je ne l'ai su qu'aujourd'hui.<br />
Comme quoi, on a toujours quelque chose à apprendre ;-)</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/02/01/130-trainspotting#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/162Cocteau, cet inconnuurn:md5:c23652e61afb7a2fb73d73515a89141f2008-01-13T18:50:07+00:002015-05-12T08:14:58+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p><em>Cocteau, cet inconnu</em>, théâtre du Tambour Royal.</p>
<p>Imaginez Enrico Macias avec vingt ans de plus (doute.... quel âge a au juste Enrico Macias maintenant ?), cheveux gris, brushing impeccable.<br />
Croisez le avec Caius Pupus, l'huissier impartial des douze travaux d'Astérix.<br />
Et vous obtenez Edouard Exerjean, conteur et pianiste.</p>
<p>Dans la salle, la moyenne d'âge est de 65 ans.<br />
Doute....<br />
GROS doute !</p>
<p>Edouard Exerjean arrive. Il est étrange d'entendre des textes de Cocteau avec un vague relent d'accent pied noir.</p>
<p>Côté textes et musiques, rien à dire, tout est impeccable.<br />
Il est difficile de reprocher quoi que ce soit à Cocteau, Poulenc ou Satie !<br />
Gros bémol sur l'interprétation, tout de même.... Mais ne soyons pas trop exigeante. L'on passe une heure et demie plaisante à écouter des textes trop peu souvent récités.</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2008/01/13/118-cocteau-cet-inconnu#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/154Cinéma - Le vent se lèveurn:md5:07f6867373dbcb639414ca17401191982006-09-07T15:52:00+00:002018-10-19T12:13:38+00:00AimlineBlablablaThéâtre et cinéma <p>Oh oui, il souffle le vent sur la campagne irlandaise ! Mais quel vent ?<br />
Vent de colère et de révolte face à l'oppression anglaise sans cesse plus forte.<br />
Vent de désespoir et d'impuissance quand la famine frappe aux portes.<br />
Vent de courage et d'audace quand les irlandais en bloc refusent l'oppression.</p>
<p>Oh oui, elle peut-être fière la révolution irlandaise !<br />
Révolution qui nous prend au coeur et nous bouleverse au plus profond du ventre quand résonnent les premiers accords de U2. <em>Sunday, bloody Sunday</em>... encore et toujours...<br />
Face aux crimes, aux barbaries, à l'occupation de leur pays... Qui iraient les blamer de prendre les armes ? La cause ne semble-t-elle pas juste ?</p>
<p>Sauf que rapidement le vent se fait tempête, porteur de cris et de larmes. Honte et désespoir..</p>
<p>Elle n'est plus si belle la révolution irlandaise, teintée de trahison et de sang....<br />
Quand les amis tuent les amis, les frères tuent les frères... Point de compromis pour certain, il ne faut pas pactiser avec l'ennemi. Mais où est l'ennemi ? Lorsque le sang est versé des deux côtés, y a-t-il un camp juste et un camp mauvais ?</p>
<p>La liberté a un prix, certes, mais quid d'un héros aux mains souillées ?</p>http://www.aimline.fr/dotclear/index.php?post/2006/09/07/53-le-vent-se-leve#comment-formhttp://www.aimline.fr/dotclear/index.php?feed/atom/comments/114