Les danses bretonnes
Les danses bretonnes sont nombreuses et, pour certaines, très anciennes. Certes, pendant la Renaissance, les ducs et duchesses pratiquaient plus les danses françaises que les danses bretonnes, mais elles ont su garder leurs particularités. En voici quelques exemples.
Le Jabadao (ou stoupic) : cette danse se pratique avec
plusieurs couples. On forme un cercle de 4, 6 ou 8 personnes, puis
chaque couple s'isole pour aller en avant et en arrière. Le
cavalier fait alors tourner sa cavalière en mettant la main au
dessus de sa tête. S'il n'y a pas de musiciens, on accompagne la
danse en chantant "Stoupic, stoup, jabadao - Es e dansic dansic
dans - Stoupic, stoup, jabadao - Es e dansic a zo brao" (Stoupic,
stoup, jabadao - c'est une petite danse, danse - Stoupic, stoup, jabadao -
c'est une petite danse qui est belle)
Le passe-pied : on marche à deux, à un moment donné, un
danseur quitte sa voisine et tous les danseurs et danseuses le suivent en
faisant un grand nombre de figures fantaisistes.
La grue : les danseurs se suivent à la file comme un vol de grues. Cette
danse était très pratiquée vers 1850.
Le bal breton : Les gens se placent deux par deux, bras dessus, bras dessous et
forment une ronde, les uns derrières les autres. Le danseur prend la main
de sa partenaire, il se met devant ou à côté d'elle puis
effectue trois pas de polka à droite, trois à gauche et un derrière.
A la fin, la ronde se reconstitue et on recommence. Cette danse viendrait des
danses effectuées par les druidesses parées de verveine autour des
mégalithes.
La ronde (en Haute Bretagne) : c'est une version du bal breton. On chante la
chanson suivante : "A ma main gauche, j'ai t'un rosier (bis) - Qui
fleurira, dolidondaine - Qui fleurira t'au mois de mai ! - Entrez en danse, joli
rosier (bis) - Et embrassez, dolidondaine - Et embrassez qui vous voulez ".
La chanson finie, le rosier sort de la ronde, va embrasser une fille et
la ronde recommence à chanter...
La gigouyette : elle se danse par couples. Six pas à gauche, six à
droite, un arrêt suivi de huit sautillements sur le talon droit et huit
sur le talon gauche, l'autre jambe étant levée.